En 1936, quelques Saviésannes et Saviésans, sensibles à la beauté et à l’originalité du costume local, constituent une équipe de danseuses et de danseurs susceptibles de représenter la commune à l’occasion de manifestations importantes.
Ou’ardzin l’é oun bon chervitöo, ma oun crouéi patron.
On apprécie la présence et les prestations des « Costumes de Savièse». On admire la somptuosité de l’habit et on savoure la bonne humeur communicative, l’authenticité de ses membres.
Très vite, la société des costumes comprit et assimila l’enrichissement culturel qu’apporte le patois. Elle s’attacha alors à le perpétuer et à le défendre.
Elle assuma l’organisation de la fête cantonale des costumes en 1950, 1963, 1995 et 2011, de la fête des patoisants en 1957, 1976, 1986 et 2016, de la fête romande des patoisants en 1969.
Ché kyé ou tó féré che trououé maoué pri.
Loin de rester refermée sur le Valais, la Société des Costumes eut l’occasion de faire découvrir ses costumes, son patois et ses traditions bien au-delà des frontières cantonales. Fêtes fédérales, fêtes nationales, Européades du folklore furent autant d’occasions pour les danseuses, danseurs, musiciens et patoisants de partir à la découvertes d’autres cultures.
Nos voyages à l’étranger en quelques dates : Anvers 1979 – Vienne 1983 – Figueira da Foz 1986 – Valladolid 1990 – Horsens 1993 – Padoue 2012 – Prague 2015 – Annecy 2017
Le 11 septembre 1999, la société put s’enorgueillir de créer un lien concret entre le passée et aujourd’hui. En inaugurant son musée de Zambotte, la société put ajouterun nouvel élément à ses objectifs. Ouvert au public, il est à relever que tous les descriptifs ont été traduits en patois de Savièse.
I bonöo douré jaméi grantin, é répinti réiston tankyé a mò.
Avec la création du théâtre du Baladin, la société des Costumes et du Patois de Savièse put envisager de présenter à son publique des soirées. Depuis 2001, six spectacles, mélangeant danses, musique et patois, donnèrent également l’occasion à notre patois d’exprimer toute la richesse et la finesse de son vocabulaire.
L’é totin myó dé ch’arindjyé kyé dé próséda